vendredi 22 octobre 2010

La soupe miso Tanoshi !

Image originale de présentation du site. Je n'invente rien.



Parce qu’il faut bien commencer un blog par quelque chose. Alors bon, un sujet simple et abordable : Critiquer une soupe de miso en toute amatrice dépourvue d'un palais d’une délicatesse extraordinaire. Je dirais même sous la moyenne, à la vue des expressions outrées des personnes auxquelles je parles franchement de mes appréciations culinaires aussi aléatoires que mes appréciations musicales.



Quelques semaines plus tôt, je prenais des soupes miso Lima trouvé dans la superette bio au pied de mon appartement. Lima, qui nous apporte nombres de produits japonais et biologiques enrobés par des packagings ma foi peu désagréables, et je les en remercie.

Tadaam, une boite de miso Lima, qui se sent bien dans son petit code graphique. Bon la photo en soi hein, une soupe miso ça n'a jamais vraiment vendu du rêve.



Pourquoi la soupe miso ? Parce qu’à l’heure ou tout m’écœurais un peu, l’heure où même face au plus beau pain au chocolat, votre corps vous dit « non » et sa vue même vous répugne, la soupe miso prend comme une allure de chose saine, douce, gentille… Et presque attractive au final. Enfin ça, c’est normalement prouvé : votre corps est content avec de la soupe de miso.



Une boite Danival, la seule qui décroche le logo AB des trois marques. Pas si horrible en soi graphiquement, mais la soupe est un peu... Marron quoi.


Ma première soupe de miso en sachet date de 2005 environ ; petits sachets individuels Danival (marque qui m'effraie énormément depuis le jour où j’ai mangé leur salade de Nice instantanée vraiment, vraiment pas bonne) par paquet carton de 4, boutique bio également. A cette douce époque où mon esprit faisait « Yahou, un produit japonais dont j’ai entendu parler ! Je dois essayer ! ». Et c’était bon, mais sans plus. Enfin vite, j’ai oublié la soupe de miso parce que les nouilles instantané, c’est plus FORT de sensation. J’étais jeune.

Donc à l’heure ou mon esprit et mon corps vieillissent et se fatiguent, je me retourne vers la sagesse de la soupe de miso. J’ai commandé trois sachets sur le net avec mon cher logeur, donc je ne voyais pas leur taille : en fait, ça ressemble à un GROS sachet de soupe pour 4 personne. Panique : Je me passerai bien de la pince à linge et de la conservation douteuse. Mais non ! Dans l’alléchant packaging noir se trouve… pleins de petits sachets (6 en tout) séparant le tofu et la pâte de miso tout décoré de… Comic Sans. Meh !

La minute pack (parce que mon eau n’a toujours pas bouilli. Je me languis d’une bouilloire) : Honnêtement, je suis très attirée par ce joli pack tout brillant tout noir, relevé par des couleurs flashy (et vlan du rose ! T’as pas peur !). Bon, on voit un peu trop la marque par rapport au véritable contenu, mais ça se tient. Les petits logos qui vont bien pour te dire combien de repas (avec une geigi tout sourire) et combien de temps. Derrière, re-flash de couleur ! Et pleins de petites informations culturelle pour lire pendant que l’eau bout (usage unique, dommage, il reste deux sachets). Dont… Une citation ? Aucune note, aucun nom, comme ça, une petite poésie narrative sur Tokyo. Euh… Ok.

Retournons en cuisine. Sachez que Danival et Lima vous épargnent une chose : l’aspect de la pâte de miso (je ne sais pas si c’est la vraie, mais c’est la Tanoshi). Néanmoins, le loisir de tripoter un sachet de crème gluante aussi (*keuf keuf*). Bref : c’est à vous de voir. Je suis désolée, je n’ai pas de verre mesureur sous la main alors le dosage a été fait au feeling, ce qui rend ce test presque inutile.

*Dégustation*


C’est la meilleure soupe de miso que j’ai jamais bu/mangé/ingéré ! (Quoi, C’était aussi facile ?)
Je pense que cela est dû à un minimum de recherche de la part de Tanoshi pour rendre ça bon pour les gens normaux qui n’ont jamais essayé. A côté Danival, c’était un peu brut de décoffrage (et donc un peu plus sain, je pense). En effet, je dirais de base qu’elle est plus salée. Le tofu (qui n’est pas dans les autres marques, soit dit en passant) n’est pas aussi magique et gluant que dans un restaurant japonais, ce qui ne m’étonne pas vu qu’il était déshydraté quelques minutes avant que je le verse dans l’eau bouillante. Enfin si on les mange vers la fin, c’est presque ça ! Je trouve les algues d’ailleurs plus gluantes que d’habitude. Un peu plus. J’avoue que les algues, c’est ce qui me déplait le plus dans un soupe de miso.

Donc au final, je vous recommande la soupe miso Tanoshi, puisque en plus d’être sain et doux et gentil,  c’est vachement bon ! Idéalement, cette soupe sert d’introduction à un repas, pour ma part, surement un peu plus diluée que prévue dans un gros bol, j’en ai eu pour mon appétit d’oiseau. Attention par contre, si vous voulez un repas avec l’énergie qui va avec, prenez au moins des féculents à coté.

Enfin, le prix à la soupe :
Lima : 1,12€
Danival : 1,11€
Tanoshi : 0,64€

Forcément, Tanoshi ne se paye pas le label bio et le porte-monnaie et le palais est content (bon, ne généralisez pas trop non plus, il y a des exceptions pour confirmer la règle, surtout quand vous n’aimez pas les produits trop sucrés ou trop salé). Et si vous préférez la qualité et l’authenticité, sachez qu’au moins les soupes miso Lima sont loin d’être imbuvables, et que la soupe Danival ne m’a jamais traumatisé.

Note : A Paris, j’ai vu deux trois variantes de soupe miso Lima, genre gingembre ou champignon blanc. Si j’ai l’occasion d’en retrouver et d’en acheter, je tâcherai de vous donner mon avis !
Et il y a aussi une soupe miso tanoshi au légume, j'irai voir !



Merci de m’avoir lu, et j’espère vous donner envie de consommer de manger un peu plus sainement, qui sait !